La police de sécurité du quotidien à La Réunion

Mis à jour le 16/02/2018

La police de sécurité du quotidien à La Réunion

Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion a coordonné la concertation au travers de réunions au niveau de chaque arrondissement associant l’ensemble des acteurs de la sécurité présents sur le département (élus, autorités administratives et judiciaires, forces de l’ordre, coordonnateurs des comités locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, polices municipales, réseaux de transports, bailleurs et services sociaux, entreprises de sécurité privée, associations, commerçants).

De plus, un atelier des assises des outre-mer consacré au renforcement du lien police-population a permis de recueillir l’avis d’acteurs de terrain (associations, éducateurs, médiateurs, commerçants, habitants, notamment jeunes de quartier) : près de 500 citoyens ont répondu au questionnaire destiné à recueillir leur sentiment sur la sécurité dans l’île. Une demande forte de renforcement de la présence et du contact des forces de l’ordre avec la population est exprimée.

Le retour d’expérience de l’ensemble de ces acteurs de terrain a permis d’identifier des propositions et des mesures déjà mises en œuvre sur le territoire correspondant aux objectifs de la police de sécurité du quotidien :

  • Accroître la participation des habitants à leur propre sécurité : l’existence d’actions inclusives des citoyens à la politique de sécurité sera encouragé comme par exemple l’initiative de parents-acteurs aux abords des établissements scolaires.
  • Coopération avec les polices municipales  : les patrouilles mixtes forces de l’ordre/police municipale se développent sur le territoire avec des missions diverses telles que la sécurité des biens et des personnes (patrouilles VTT) ou dans le cadre de contrôle de police administrative (débits de boissons).
  • Amélioration de l’accueil des victimes par la professionnalisation de l’accueil dans les commissariats et les brigades au travers de stages accueil du public mis en place par la DTRFPN.

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  • Amélioration des conditions de travail :immobilier et matériel :}}

Immobilier : construction du commissariat de police de Saint-André (6,5 M€), études lancées pour les projets de construction d’un commissariat de police au Port, de reconstruction de la caserne de gendarmerie de Saint-Paul dont 57 logements (10,5M€) et la réfection du réseau d’eau potable pour la caserne de gendarmerie de Saint-Leu (100 000 €).

Amélioration des moyens et équipements :

  • Mise en service cette année de 43 nouveaux véhicules de police et de gendarmerie adaptés aux missions (véhicules canins, 4x4, véhicules de transports de détenus et de maintien de l’ordre, nouvelles motocyclettes…) ;
  • Déploiement des nouvelles tablettes et smartphones NEO ;
  • Acquisition de 580 nouveaux gilets pare balles et 275 gilets porte-plaques balistiques ;
  • Augmentation des effectifs de la police nationale (+35 agents en 2017).


L'objectif premier des actions menées dans le cadre de la police de sécurité du quotidien est de conforter les différents modes d'action déclinés depuis 2016 qui portent leurs fruits, tout en rapprochant sensiblement les forces de l'ordre de la société civile, pour maintenir un niveau maîtrisé de délinquance tout en réduisant le sentiment d'insécurité.

[(Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a officiellement lancé la police de sécurité du quotidien le 8 février 2018.
Avec la police de sécurité du quotidien, le Gouvernement s’est engagé dans une évolution des missions de la police et de la gendarmerie pour répondre à la première préoccupation des français : la sécurité.
Les citoyens, comme chaque policier et gendarme, ont pu donner leur avis via des questionnaires mais aussi des réunions de proximité. La concertation a aussi été menée par les préfets au niveau départemental en lien avec les élus, les organisations syndicales de la police et structures de concertation de la gendarmerie, les représentants des policiers municipaux, les acteurs de la sécurité privée et des transports, des experts... L’enjeu était d’entendre les propositions en partant du terrain. Les premières expérimentations débutent au cours du premier trimestre 2018.)]